Qui suis-je ?

Moi c’est Tiphaine, créatrice de la Ruche de Nabeille.

 

Dès mon plus jeune âge, j’ai été initié à différents travaux d’aiguilles et loisirs créatifs par ma Maman.
Passion héritée, je n’ai de cesse de m’améliorer, d’explorer de nouvelles idées, matières, techniques.
Mon surnom Nabeille fait son apparition à l’adolescence. Je brode aussi vite et bien qu’une abeille butine les fleurs.
A 18 ans, je fais mes premiers points sur Mum Brother (eh oui chacune de mes machines a son petit nom), la machine de ma mère et je me couds ma première jupe en coton, doublée, avec une fermeture à glissière, une ceinture en ruban de satin qui se finit par un noeud et cache le haut du zip.

A 20 ans, avec ma première paie, je m’offre ma première machine à coudre, Madam 4, un modèle Singer.

Une machine que j’utilise encore aujourd’hui. 10 ans qu’elle me permet de matérialiser mes idées et envies. Chaque nouvelle création est l’occasion d’apprendre plus, d’ajouter une nouvelle difficulté, d’améliorer mes finitions. Au fil du temps, salariée, certains de mes collègues se prennent au jeu d’essayer de deviner si j’ai confectionné ma tenue ou pas. Un challenge qui me pousse à aller plus loin. Ils finissent par ne plus faire la différence ou se rendre compte qu’ils n’ont pas vu les tissus en magasin. Mes choix de tissus gais, colorés, toujours à motifs, me permettent de me distinguer et d’affirmer mon identité, d’exprimer mes émotions, mon humeur.

Cousette après cousette, moi qui était timide et avait beaucoup de mal à accepter mon corps, je l’appréhende en choisissant de nouvelles coupes, de nouveaux motifs. Autant de défis que je me lance à moi-même. Souvent la satisfaction mais aussi quelques échecs.

Ne trouvant pas toujours ce que je souhaite dans le commerce, je me dis souvent “Pourquoi ne pas le faire moi-même ?”.

Au début de chaque hiver, telle une madeleine de Proust, je me couds une jupe plissée avec un imprimé écossais.

 

La culture anglo-saxonne me plaît et m’attire.

Je retrouve dans ces imprimés le souvenir d’une photo de classe en robe chasuble écossaise. Un merveilleux souvenir d’enfance qui vit au travers de mes jupes. Plus que des vêtements, je crée et donne vie à mes souvenirs et mes émotions pour égayer mon quotidien et affirmer celle que je suis : une femme dynamique et gaie. Créative et curieuse d’apprendre toujours plus, désireuse de consommer différemment.

Soutenue par mes collègues, puis par mon compagnon et mes proches, le désir de changer de voie se fait sentir.

Au début de chaque hiver, telle une madeleine de Proust, je me couds une jupe plissée avec un imprimé écossais.

 

La culture anglo-saxonne me plaît et m’attire.

Je retrouve dans ces imprimés le souvenir d’une photo de classe en robe chasuble écossaise. Un merveilleux souvenir d’enfance qui vit au travers de mes jupes. Plus que des vêtements, je crée et donne vie à mes souvenirs et mes émotions pour égayer mon quotidien et affirmer celle que je suis : une femme dynamique et gaie. Créative et curieuse d’apprendre toujours plus, désireuse de consommer différemment.

Soutenue par mes collègues, puis par mon compagnon et mes proches, le désir de changer de voie se fait sentir.

A l’aube de mes 30 ans, je me lance un nouveau défi : me reconvertir et vivre de ma passion.

Pour cela, je me dis qu’obtenir un diplôme en lien avec la couture ne fera que confirmer mon choix. Un défi personnel et professionnel. Après un an de préparation en plus de mon emploi salarié, j’obtiens le CAP Métiers de la
Mode Vêtement Flou en candidat libre sur la session 2020.

Malgré tout, il m’arrive encore de devoir acheter certaines parties de mon vestiaire.

 

Cependant, j’ai pris conscience de cette standardisation des coupes, des motifs. Tout le monde porte la même chose. D’une marque à l’autre, pas facile de trouver sa taille, une coupe qui nous conviennent. Nous devons suivre nos envies, pas la mode. Nous ne rentrons pas tous dans un 36 ou un 38. Parce que la société nous dit régulièrement que telle couleur est à la mode ou qu’il faut porter telle coupe ou encore que telle taille est la taille idéale.

Au final aucun d’entre nous n’est standard. Un 36 dans une boutique ne vaut pas un 36 d’une autre marque et puis un 36 c’est quoi ? C’est un chiffre qui détermine une taille mais qui ne détermine pas qui nous sommes. Je ne porte pas une taille, je porte un vêtement fait pour moi, qui me convient. Et qu’importe que j’ai coupé le patron en taille 44. Après tout, je suis la seule à le savoir. Cette marque a fait ce choix de gradation, il ne m’atteint pas en tant que personne. La taille du vêtement c’est un peu comme l’âge dans la tête : C’est un chiffre, pas une fin en soi.

J’ai par ailleurs constaté que la qualité des vêtements baisse et l’on peut s’interroger sur les conditions dans lesquels ils sont fabriqués. De la culture de la fibre, à sa transformation en tissu pour être cousus en vêtements dans des usines si loin de nous dont nous ne savons rien.

Nous avons eu en France des savoirs-faire et des ateliers qui nous sont enviés dans le monde.

Pourtant nous achetons du « Made In » à l’autre bout de la planète.

Partant de ces constats, je n’ai qu’un souhait :

Vous permettre de vous habiller selon vos envies, votre taille, votre identité.

Dans mon atelier situé à Villemur sur Tarn, je crée et confectionne des éalisations aussi uniques que vous. J’aime faire attention à ces petits détails pensés rien que pour vous.